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Les courses, la vitesse et l’adrénaline comme mode de vie 

durée 19 novembre 2022 | 06h53
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Des moments d’intensité à près de 400 km/h, la pédale au plancher et une tonne d’adrénaline…C’est dans l’univers déjanté des courses d’accélération extrêmes que les téléspectateurs de «La vitesse dans le sang» seront projetés au cours des prochaines semaines. Une nouvelle série documentaire qui met en vedette la famille Landry, dont le paternel, Nick, est originaire de Pohénégamook. 

    Présentée sur la plateforme Vrai de Vidéotron depuis le 15 novembre, «La vitesse dans le sang» est décrite comme un «billet d’entrée» dans l’intimité des Landry, un clan familial de huit personnes soudées par leur passion de la mécanique, des voitures, des courses et de l’accélération. 

    Tournée et produite entre mai et septembre 2022, la caméra amène les téléspectateurs au coeur du quotidien des coureurs professionnels qui font face aux défis et aux dangers de leur sport extrême. Elle accompagne la famille au travail, au garage, mais aussi sur la piste de Napierville, l’épicentre de l’accélération au Québec depuis 1962. 

    «On a accepté de participer au projet pour donner de la visibilité à notre sport. Les courses d’accélération ont déjà été très populaires. C’est maintenant un peu moins connu, mais l’intérêt reprend tranquillement et on pense que la série, ce sera un beau plus, ça peut juste être positif», partage Maxime, l’ainé de la famille, dont l’ambition est toujours d’aller plus vite et d’abattre des records. 

    «On a beaucoup amélioré le sport ces dernières années. Il y a de plus en plus de voitures et on veut faire connaître ça à notre public au Québec, on veut montrer que c’est tout un show», complète son père Nick, dont le surnom est «El Terminator» et la réputation n’est plus à faire dans le monde des courses au Québec.  

    Depuis qu’il est jeune, Nick Landry, natif de Pohénégamook, adore les voitures sportives et la vitesse. Après avoir quitté la région pour la grande ville lorsqu’il était adolescent, le passionné s’est acheté une première voiture de course et il a gradué dans le milieu. Il est pilote professionnel depuis maintenant près de deux décennies. 

    Aujourd’hui, sa conjointe Caroline et leurs six enfants, Maxime, Jessyca, Christopher, Tommy, Megan et William baignent dans le milieu de la course et s’impliquent de différentes façons. Ce n’est pas seulement un passe-temps, mais un mode de vie pour la famille. 

    «Je trouve ça beau de voir les enfants nous suivre là-dedans. Une fin de semaine de course, c’est une grosse sortie, mais une belle sortie. C’est demandant, on travaille énormément, on persévère, mais toute la famille est investie. Tout le monde aime ça», partage l’entrepreneur en excavation qui habite aujourd’hui le secteur de Sainte-Anne-des-Plaines en Montérégie. 

    «Nous sommes une famille très unie. Nous sommes tous proches l’un de l’autre. C’est aussi quelque chose qui a accroché la production. On travaille ensemble tout le temps, on partage la même passion», ajoute Maxime, un vrai mordu. 

    Le duo assure d’ailleurs, humblement, qu’il n’y a aucune autre famille comme elle dans le milieu de l’accélération au Québec. «On est vraiment des fous de la course», remarque Nick Landry. 

    Tout au long des six épisodes de la série, les téléspectateurs découvriront une famille unie, mais aussi sincère et spontanée. Sans rien «divulgâcher», ils vivront avec les coureurs les bonnes et les moins bonnes nouvelles. Les protagonistes se livrent avec beaucoup de transparence et d’authenticité. 

    «Ils vont voir que ça va parfois moins bien…et tout ce qui vient avec ça. Ç’a été une saison assez difficile, notamment puisqu’il fallait mettre au point de nouvelles [configurations], alors ils vont vivre ça avec nous», souligne Maxime. 

    «C’est la vraie vie, il y a des hauts et des bas», rappelle Nick.

    Chose certaine, ils vivront eux aussi les émotions vécues par les coureurs – et leurs proches – sur la ligne de départ. Lorsque les lumières passent du rouge au vert, le ressenti est «indescriptible». 

    «Atteindre une vitesse de plus de 300 km/h en moins de quatre secondes, ça ne s’explique pas. Ça ne se compare à rien», note Maxime Landry, soulignant que la marge d’erreur est très mince et que le danger est bien présent.  

    «C’est de l’adrénaline dans le prélart!», lance son père, le sourire dans la voix. 
    Notons que la docusérie est réalisée par Simon Sachel et produite par Valérie Gagnon de Production 400 pieds. Cette dernière est aussi originaire de Pohénégamook. 

     

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